Oakhouse : mon avis après avoir vécu dans 3 share houses différentes pendant 2 ans

Oakhouse : mon avis après avoir vécu dans 3 share houses différentes pendant 2 ans

Oakhouse : mon avis après avoir vécu dans 3 share houses différentes pendant 2 ans 1080 720 Michaël da Silva Paternoster

Vous avez cherché un logement au Japon et vous êtes tombé sur le site d’Oakhouse ? Tout naturellement, vous vous demandez si vous pouvez faire confiance à cette entreprise. En effet, comment savoir si les logements proposés par Oakhouse sont biens, alors que vous n’êtes pas encore au Japon pour les visiter ? Si c’est votre cas, je comprends totalement votre situation puisque je me suis également posé cette question avant de déménager à Tokyo.

Après avoir passé deux ans dans trois share houses gérées par Oakhouse, je pense être en mesure de peser le pour et le contre sur les services proposés par cette entreprise. J’ai écrit cet article pour vous aider à faire votre choix.

Qui a-t-il au menu de cet article ?

Mon avis sur Oakhouse en bref.

Je ne vais pas vous faire patienter plus longtemps. Je garde un très bon souvenir de mes deux années passées dans des share houses d’Oakhouse.

Un emmenagement facile et une équipe à l’écoute

Cette agence m’a permis d’emménager facilement dans un pays où il est difficile pour les étrangers de devenir locataires. L’inscription en ligne est rapide. Le staff est réactif. Il répond aux questions en français ou en anglais en seulement quelques heures. C’était très rassurant, puisque quand j’ai commencé à dialoguer avec eux j’étais encore en France. Je ne savais pas encore trop à quoi m’attendre, même si j’avais eu des bons retours de connaissances qui étaient restées dans des logements gérés par Oakhouse.

Le jour de mon arrivée au Japon, un comité d’accueil était là pour m’amener à la share house depuis la gare. Ils m’ont présenté les différentes pièces ainsi que le règlement du logement dans lequel j’allais vivre. J’ai très vite vu que les logements étaient propres et bien entretenus. Mais ça ne s’est pas arrêté là, puisque les membres du staff d’Oakhouse m’ont également donné des adresses utiles dans le quartier, comme la poste ou les superettes les plus proches du logement.

Michaël da Silva Paternoster à Oakhouse Gran Tachikawa

Me voici dans la salle de lecture d’une résidence Oakhouse quelques jours après mon arrivée au Japon. Photo par Bastien Mosur pour Nipponrama.

Voici pourquoi j’aime les logements d’Oakhouse

J’ai rencontré des gens avec qui je suis resté en contact dans les trois share houses dans lesquelles j’ai vécu. Certains de ces résidents sont devenus mes premiers amis au Japon. Je n’ai globalement pas eu de colocataires insupportables.

En plus de mes chambres privées, les espaces communs sont des endroits dans lesquels je passais beaucoup de temps seul ou avec les autres résidents. On organisait régulièrement des petites soirées où l’on cuisinait ensemble et où l’on discutait beaucoup autour de plusieurs verres.

En bref, je ne peux que recommander aux personnes qui s’installent au Japon de choisir Oakhouse s’ils viennent seuls ou entre amis. C’est la solution la plus abordable et la plus sûre dans Tokyo et les autres grandes villes du Japon, telles qu’Osaka et Kyoto.

Les personnes à qui je ne recommande pas les share houses

Je nuancerai mon propos en mettant en garde les familles et les couples. Si vous souhaitez partager une même chambre ou avoir de l’intimité, les share houses ne sont vraiment pas la meilleure option pour vous. Il faudra vous tourner vers des appartements, souvent plus coûteux, mais surtout beaucoup plus difficiles d’accès pour les étrangers.

Heureusement, il y a de plus en plus d’agences immobilières qui aident les étrangers à trouver des appartements. Oakhouse propose d’ailleurs des appartements à Tokyo et Kyoto. Ce ne sont pas les logements les moins chers que vous pourrez trouver dans ces villes, mais ils ont au moins le mérite d’être déjà meublés.

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J’ai pu négocier une réduction pour tous les lecteurs de Nipponrama. Il vous suffit de vous pré-enregistrer sur le site d’Oakhouse en utilisant le lien ci-dessous. Cela ne vous engage à rien, ça n’expire pas et c’est 100% gratuit, donc vous pouvez le faire dès maintenant si vous savez que vous aurez besoin d’une chambre à l’avenir.

Vous êtes nouveau au Japon ?

Qu'est-ce qu'une share house ?

Je vous invite à lire l’article dans lequel j’explique ce qu’est une share house pour vous familiariser avec ce type de logement atypique. J’y explique pourquoi les share houses sont les logements que je recommande à toutes les personnes qui viennent s’installer seules au Japon.

Les trois share houses Oakhouse dans lesquelles j’ai vécu.

Avant d’aborder les avantages et les inconvénients de se loger dans des résidences gérées par Oakhouse, je vais vous montrer quelques photos et vous décrire les share houses dans lesquelles j’ai vécu pendant deux ans. Cela vous permettra d’avoir une meilleure idée de la variété des logements proposés par cette agence.

Gran Tachikawa

Je suis arrivé au Japon avec un PVT. Je me suis tout de suite tourné vers Oakhouse qui m’a proposé un logement à Tachikawa, une ville située dans la banlieue Ouest de Tokyo. Dans un premier temps, je n’étais pas trop sûr s’il s’agissait d’un endroit pratique où vivre, mais le staff francophone m’a très vite rassuré.

Il s’avère qu’il avait raison puisque Tachikawa est une municipalité très vivante située sur la ligne Chuo. Cette ligne de train me permettait de rejoindre Shinjuku en seulement 25 minutes. C’était un luxe comparativement à d’autres résidences situées dans des quartiers perdus dans Tokyo.

Gran Tachikawa est une résidence atypique. Elle n’est pas composée de plusieurs chambres centrées autour d’un espace commun. En effet, il s’agit plutôt de plusieurs appartements de quatre chambres. Vous partagez donc une cuisine, une salle à manger, les toilettes et une salle de bain avec trois autres résidents. Cela ressemble plus à une colocation occidentale, ce qui préserve plus votre intimité.

En plus de ces appartements, les deux bâtiments qui composent cette share house sont munis d’une grande zone commune à tous les résidents. Cet espace commun contient une cuisine, une salle à manger et un salon. Vous y trouverez également une salle de projection pour voir des films et des séries dans des conditions optimales.

Gran Gakugei Daigaku

Après avoir passé deux mois en banlieue, à Tachikawa, je décide de déménager dans l’arrondissement de Meguro, juste au Sud de Shibuya. En effet, une nouvelle résidence nommée Gran Gakugei Daigaku venait tout juste d’ouvrir ses portes. J’ai donc eu la chance d’être le premier résident de cette share house d’une quarantaine de chambres.

J’avais donc un espace énorme rien que pour moi pendant plusieurs jours. C’était génial puisque cette résidence propose plein d’espaces communs assez improbables : une bibliothèque, une salle de projection, un immense salon, ou encore un sento privé.

Je suis resté huit mois dans cette share house. J’y ai rencontré beaucoup de gens sympa. L’ambiance générale était vraiment bonne, quand je ne sortais pas avec mes amis je passais du temps avec mes colocataires. Le salon était toujours un espace de vie animé.  Nous organisions souvent des repas. Toutes les occasions étaient bonnes pour passer du temps ensemble : Halloween, Noël ou le réveillon du Nouvel An.

Le principal inconvénient de cette résidence est qu’elle est loin de toutes gares. En effet, elle se trouve au beau milieu d’une zone résidentielle, à une quinzaine de minutes de quatre stations différentes, positionnées sur deux lignes de train. Mais ce n’est rien d’insurmontable si vous avez un vélo. De plus, c’était très agréable de vivre dans un quartier paisible de Tokyo.

Oak Terrace Sangenjaya

Même si l’atmosphère était extraordinaire à Gran Gakugei Daigaku, j’ai décidé de déménager une nouvelle fois. Mon choix s’est porté sur une autre résidence flambant neuve : Oak Terrace Sangenjaya, car elle se trouve à proximité de Shimokitazawa, mon quartier préféré de Tokyo, et que cela réduisait considérablement mon temps de trajet jusqu’à mon lieu de travail de l’époque.

J’ai passé plus d’un an dans cette share house se trouvant à mi-chemin entre Sangenjaya et Shimokitazawa. Cette résidence Oakhouse ressemble beaucoup plus à une grande colocation occidentale. Vous y trouverez une dizaine de chambres qui partagent un lounge, plusieurs salles de bain, et des toilettes.

A Oak Terrace Sangenjaya, j’ai rencontré plusieurs amis avec qui je vais encore boire des verres le soir. Même si je ne vis plus là-bas.

J’ai passé de grands moments dans ces trois logements. Aujourd’hui j’ai un quotidien plus calme, dans mon propre appartement, mais je ne regrette en rien mes deux années passées dans des share houses gérées par Oakhouse. Cela m’a permis de me faire mes premiers amis au Japon tout en ayant un loyer abordable.

Les avantages de vivre dans une résidence Oakhouse.

Vous n’êtes toujours pas convaincu ? Je vous ai fait une liste des avantages que j’ai trouvé à rester dans une share house Oakhouse pendant votre séjour au Japon.

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Des share houses partout dans Tokyo et sa région

Oakhouse possède plus de 200 résidences dans la région de Tokyo. Vous trouverez forcément une chambre de libre située à proximité de l’endroit où vous travaillez, étudiez ou faites la fête. Récemment, l’entreprise a décidé de s’implanter dans le Kansai. Il est donc fort probable qu’il y ait de plus en plus de logements Oakhouse à Osaka, Kyoto et Kobe à l’avenir.

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Un large choix de types de logements

Comme vous avez pu le voir en lisant les descriptions des trois share houses dans lesquels j’ai vécu, il y a beaucoup de variété dans les types de logement proposés par Oakhouse. Vous trouverez forcément un logement qui convient à vos besoins. Par exemple, Oakhouse propose principalement des chambres de style occidental, mais il existe certaines résidences dans lesquelles vous trouverez aussi des pièces japonaises traditionnelles avec des tatamis.

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Des logements abordables

Les loyers sont raisonnables quand on prend en considération la superficie des espaces communs. Ne les négligez pas dans votre choix de logement. Lorsque je vivais dans des share houses, je passais la moitié de mon temps dans les lounges, seul ou avec mes colocataires. C’est un vrai avantage par rapport aux studios classiques qui sont très exigus au Japon.

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Des logements accessibles

Les appartements sont très difficiles d’accès pour les étrangers qui viennent s’installer au Japon. En effet, la plupart des propriétaires ne veulent pas de locataires étrangers car ils pensent que les défauts de paiement sont plus probables avec des résidents non-Japonais. Oakhouse se fiche de ces clichés. Si vous avez un visa en règle, ils accepteront à coup sûr votre demande.

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Pas de caution, ni de cadeau aux propriétaires

Au-delà de la difficulté d’accès au parc locatif pour les étrangers, les propriétaires et les agences immobilières facturent de nombreux frais aux nouveaux locataires. Si bien qu’il n’est pas rare de payer 3 ou 4 mensualités supplémentaires dès l’emménagement. Avec Oakhouse, vous ne payez que 30 000 yens de frais d’enregistrement pour les chambres simples et 10 000 yens pour les dortoirs. Ensuite, il ne vous restera plus qu’à verser votre loyer tous les mois. En plus, vous pouvez faire des économies sur les frais de départ en vous enregistrant avec le lien que je vous ai partagé plus haut.

Les share houses Oakhouse sont bien entretenues

En plus d’ouvrir régulièrement de nouvelles résidences, Oakhouse entretient bien les share houses les plus anciennes. Ce n’est pas le cas de certains de ses concurrents. J’ai pu visiter des logements gérés par d’autres entreprises qui faisaient froid dans le dos. Les murs y étaient fin comme du papier, les salles de bains n’étaient pas cloisonnées. Heureusement, Oakhouse fait en sorte de proposer des logements de qualités. Ils sont souvent à l’écoute des résidents qui leur proposent des points à améliorer.

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Rencontrez des Japonais et des étrangers

Contrairement à d’autres agences gérant des share houses, Oakhouse accepte les résidents japonais et étrangers. La plupart des résidences reflètent cette diversité culturelle. En habitant dans une share house gérée par Oakhouse vous avez la garantie de faire de nouvelles rencontres. Vos colocataires seront Japonais, Français, Américains, Coréens, Chinois… C’est un environnement international parfait pour vous faire vos premiers amis au Japon !

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Un support en français

Oakhouse est l’une des seules agences qui propose un service client en français. Vous pourrez donc poser vos questions et résoudre vos problèmes avec le staff en utilisant cette langue. En outre, la plupart des managers de share houses parlent anglais. Ce qui peut s’avérer utile si vous ne maitrisez pas le japonais.

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Préavis très court

Oakhouse ne demande qu’un préavis d’un mois pour les chambres classiques et de deux semaines pour les lits en dortoir. C’est beaucoup plus court que pour les appartements traditionnels. En effet, il est assez courant d’avoir un engagement d’un an lorsque vous louez un appartement au Japon. Ici, ce n’est pas le cas, puisque vous pouvez partir quand vous voulez. C’est un avantage non négligeable pour les PVTistes et les touristes de longue durée.

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Des logements réservés aux femmes

Certaines share houses ne sont ouvertes qu’aux femmes. Cela peut être un plus si vous ne vous sentez pas à l’aise de partager un espace de vie avec des hommes. Malheureusement, la même chose n’existe pas pour les garçons.

Les problèmes que j’ai pu rencontrer dans des share houses Oakhouse.

Je n’ai pas envie que vous croyez que je pense que les share houses d’Oakhouse sont des petits paradis. J’ai donc relevé plusieurs points négatifs qui vous permettront de voir si ce type de logement peut vous convenir ou non. Il s’agit plus de critiques des share houses en règle générale que des fautes provenant directement d’Oakhouse.

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Votre relation avec le manager

Le manager d’une share house à un rôle central dans la vie d’une résidence. Il suffit que vous ayez un différend avec le manager pour que vos requêtes ne soient plus traitées de la même façon. Il s’agit vraiment d’une relation humaine, alors faites en sorte de toujours rester aimable avec votre manager. Autrement, vous le paierez un jour ou l’autre.

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Les règles de la share house

Les règles de la share house peuvent vous paraître contraignantes. C’est d’ailleurs ce qui entâche souvent la relation avec le manager de la share house qui doit faire en sorte qu’elles soient respectées. Le règlement change en fonction de la résidence dans laquelle vous vivez. Par exemple, certains logements sont interdits aux fumeurs, tandis que d’autres share houses n’acceptent pas les invités. Je vous conseille donc de bien lire la page descriptive d’une résidence avant d’envisager de signer un contrat locatif avec Oakhouse.

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Le manque d'intimité

Cela n’a pas été un problème pour moi, puisque j’ai toujours choisi des chambres simples et que je partageais les toilettes et la salle de bain avec assez peu de colocataires. Si vous êtes pudique, je vous conseille d’absolument éviter les dortoirs ou les chambres partagées. Il est souvent plus confortable de payer un peu plus pour dormir dans une chambre privée.

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L'hygiene des colocataires

Voici encore un autre point sur lequel vous ne pouvez avoir aucun contrôle (ou presque) : vos colocataires et leurs déchets. Pendant mes deux années dans des share houses Oakhouse j’ai été plutôt chanceux puisque je n’ai eu affaire qu’à un seul problème de propreté. Un nouveau colocataire avait trop bu un soir, et avait complétement anéanti l’un des toilettes disponibles. Heureusement, Oakhouse est intervenu assez vite pour résoudre ce souci puisque ce colocataire ne voulait pas admettre qu’il était responsable.

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Michaël da Silva Paternoster

Je suis un français vivant à Tokyo, où je travaille en tant que manager et consultant en web marketing depuis plusieurs années. J’ai décidé de partager mes conseils de voyages et diverses astuces qui vous aideront à vous installer au Japon sur ce blog.

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