La pause pipi
Il est temps d’aller aux toilettes. Mais où sont-ils ? Demandez à l’un de vos amis ayant une plus petite vessie que vous, ou à défaut interpelez un membre du staff. Dites-lui :
Sumimasen, otearai wa doko desu ka ?
すみません、お手洗いはどこですか?
すみません、おてあらいはどこですか?
Je suis incapable de deviner ce que votre interlocuteur va vous répondre. Si votre niveau de Japonais ne vous permet pas de comprendre les directions, il ne vous reste plus qu’à regarder les mains de la personne qui vous informe. Elles auront tendance à pointer vers le lieu que vous recherchez.
Vous y êtes ? Faites votre petite affaire, et n’oubliez pas de vous laver les mains. Je déteste les gens qui ne se lave pas les mains après avoir touché leur « tchintchin ».
Recommander la même chose
Vous voilà de nouveau d’attaque ! Et si on reprenait la même chose ? Rapportez votre verre au barman et dites-lui simplement :
Onaji kudasai
同じください。
おなじください。
Si votre interlocuteur ne comprend pas c’est qu’il a oublié ce que vous aviez commandé la première fois. Dans ce cas, répétez lui la phrase que nous avons vu lors du Module 2 « Commander sa bière en Japonais ». C’est simple comme « Konnichiwa ».
Demander l’addition en Japonais
Vous estimez que vous avez assez bu pour ce soir ? Ou vous voulez juste changer de bar ? Il est l’heure de demander l’addition (si vous n’avez pas déjà payé) :
Okaikei kudasai.
お会計ください。
おかいけいください。
Ne laissez pas de pourboire, c’est une coutume Occidentale qui n’est pas encore arrivée au Japon. Il y a de fortes chances que le staff du bar ne comprenne pas et que vous perdiez du temps à essayer de leur expliquer.
Sortir du bar comme un bonhomme avec sa bedaine
Au moment où vous aurez payé et récupéré votre petite monnaie, le barman vous remerciera :
Arigatô gozaimashita.
ありがとうございました。
Vous pouvez aussi le remercier en Japonais, en lui répétant cette même phrase. Sinon vous pouvez carrément féliciter le travail qu’il a accompli :
Gochisô sama deshita.
ご馳走さまでした。
ごちそうさまでした。
Il ne vous reste plus qu’à sortir comme un vrai badass. Voilà, vous êtes au-dessus des 50% d’étrangers qui ne prennent même pas la peine de parler trois phrases de Japonais. Bravo !
J’espère que cette petite formation va vous être utile sur le terrain. N’hésitez pas à me poser vos questions directement dans les commentaires. Je me ferais un plaisir de vous répondre. Et sinon, faites-moi signe lorsque vous passez à Tokyo, on pourra se boire une nama bîru.
Très drôle, mais 40 litres de bière par an, ça ne me paraît pas si monstrueux. En Picardie, j’en connaît qui en ingurgite bien plus que ça. En tout cas j’ai passé un bon moment à te lire. Merci