L’entreprise japonaise Nakagawa Masashichi Shoten vient de sortir une version revisitée du jeu de société Monopoly en mettant en avant la culture et l’artisanat japonais.
Pour célébrer son 300e anniversaire, l’entreprise japonaise Nakagawa Masashichi Shoten vient de sortir une version du Monopoly mettant à l’honneur l’artisanat et les traditions japonaises. Cette entreprise basée à Nara est réputée pour ses produits textiles et ses souvenirs utilisant le savoir-faire ancestral japonais.
Seulement 5000 boîtes de ce jeu seront vendues, pour un prix unitaire d’environ 9000 yens. Vous pouvez commander votre exemplaire de ce Monopoly en édition ultra-limitée sur le site de Nakagawa Masashichi Soten.
Devenez le propriétaire d’objets qui ont fait l’Histoire de l’artisanat et du folkore japonais

Le plateau reprend l’imagerie des ères Meiji et Taisho.
Fini l’achat de propriétés dans les plus belles rues de Paris. Avec cette version revisitée du plus célèbre jeu de société, vous pourrez acheter des jouets, des objets ou des accessoires qui ont marqué l’Histoire du pays du soleil levant.

Serait-ce la carte du Japon ?
Les pions du Monopoly deviennent des icônes des différentes régions du Japon
Les pions du jeu sont des figurines représentant différents animaux ou objets typiques de certaines régions du Japon.

Un Daim comme on en trouve des milliers dans la ville de Nara.

Une baleine à roulettes, un jouet populaire représentant les baleines se trouvant dans la baie de Kochi, au Sud de Shikoku.

Un cheval à cloches représentant le festival de Chagu Chagu Umakko de la ville de Morioka, dans le Tohoku.

Un lapin martelant des gâteaux de riz. C’était un célèbre jouet de l’ère Meiji produit dans la ville de Sawara, dans la préfecture de Chiba.

Le Maneki Neko, représentant la ville de Tokoname dans la préfecture d’Aichi, qui est célèbre pour produire ces petites statuettes de chat.

Un Daruma chevauchant un sanglier, une représentation d’un jouet en papier-mâché de l’époque Taisho, qui était produit dans l’actuel arrondissement de Suma, à Kobe.
Six autres pions représentants des daims en plastique se trouvent aussi dans la boîte du jeu. Personnellement je suis nettement plus fan des pions représentant les anciens jouets des régions japonaises.
Le folklore japonais est tellement vaste que la société Nakagawa Masashichi Shoten aurait très bien pu faire des dizaines d’autres pions. En attendant, nous on attendant toujours notre version pinard, baguette et camembert du Uno.