Qui est

Michaël da Silva Paternoster

Je suis un blogueur français basé à Tokyo. Je travaille pour des startups au Japon et à l’étranger, ma spécialité est le marketing numérique. Lors de mon temps libre, j’aime voyager, sortir avec des amis, écouter de la musique et jouer aux jeux vidéo.

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Ce que je fais au Japon

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Blogging

J’ai créé Nipponrama avec Bastien Mosur, un ami photographe, en novembre 2015. Mon objectif avec ce projet était de partager mes expériences lors de mon année de PVT au Japon. Au final, je suis resté vivre dans ce pays et je continue d’écrire régulièrement des articles sur mes nouvelles découvertes.

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Marketing

Avant d’arriver au Japon, je travaillais en tant que chef de projet en marketing numérique pour un grand groupe de télécommunications français. J’ai eu la chance de pouvoir poursuivre dans ce domaine depuis que je vis à Tokyo. Les entreprises japonaises pour lesquelles j’ai travaillé se spécialisent dans l’exportation.

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Freelance & Conseil

J’effectue également des missions en freelance et du conseil en marketing numérique à côté de mon emploi à temps-plein. En seulement quelques années, j’ai pu travailler avec des grandes entreprises du web, comme Quora, et avec des startups en Europe, aux Etats-Unis, à Singapour et au Japon.

Pourquoi avoir créé ce blog

Avant de partir en PVT au Japon, j’ai cherché à me documenter sur la vie dans ce pays. En parcourant les nombreux sites d’expatriés et de voyageurs, je me suis aperçu que le contenu qui était proposé sur ces blogs ne correspondaient pas toujours à ce que j’avais pu observer durant mes précédents voyages au Japon.

J’ai donc décidé de lancer Nipponrama, avec Bastien Mosur, un ami photographe qui a passé plusieurs mois à Tokyo au début de mon séjour. L’idée de base était de partager des informations et notre point de vue afin d’aider les futurs touristes et immigrés au Japon.

Depuis la fin de l’année 2015, je m’efforce à améliorer ce blog dès que j’ai du temps libre. Si le site n’était disponible qu’en français au début, j’ai très vite pris l’initiative de traduire mes articles en anglais, afin de toucher un plus large public. Maintenant, je travaille avec des traducteurs, ce qui me permet de proposer du contenu dans plus d’une dizaine de langues.

Aujourd’hui, j’ai beaucoup de mal à lire mes premiers articles sur Nipponrama. Je ressens souvent les mêmes sensations que lorsque je lisais ces autres blogueurs qui faisaient autrefois autorité sur le sujet et qui me déplaisaient tant. Comme quoi, ce n’est pas si simple d’être blogueur.

Ma longue histoire avec le Japon

Fin des années 1980

J'ai grandi en région parisienne

Je suis né en région parisienne, au sein d’une famille de classe moyenne. Mes parents étant d’origine portugaise et franco-italienne, j’ai grandi dans un monde multiculturel, quoique bien éloigné des cultures asiatiques.

Si la culture se transmettait par les gènes, on pourrait dire que mon père et ma mère m’ont sûrement donné leur passion pour les dessins animés japonais, tels que Dragon Ball ou les Chevaliers du Zodiaque (Saint Seiya).

En effet, la France a été l’un des premiers pays à diffuser des animes japonais à la télévision. Mes parents ont donc grandi en regardant les oeuvres de Leiji Matsumoto, de Tsukasa Hojo ou encore d’Akira Toriyama. Encore aujourd’hui, ils font parfois référence à ces séries de leur enfance.

Début des années 1990

Mon premier contact avec la culture japonaise

Aussi loin que ma mémoire me permet d’aller dans mon passé, j’ai toujours eu une manette de jeux vidéo dans les mains. Les premiers jeux auxquels j’ai joué étaient sur la NES de mon père. A cette époque je passais beaucoup de temps sur Super Mario, Duck Hunt ou encore MegaMan 2.

Quelques années plus tard, je m’amusais sur la Super Nintendo et la Mega Drive après l’école. Pour moi, il n’y a pas eu de guerre des consoles entre Nintendo et Sega. Mon personnage préféré était Sonic et le jeu vidéo qui m’a le plus marqué est A Legend of Zelda : A Link to the Past.

Tous ces produits culturels étaient réalisés par des entreprises japonaises tels que Nintendo ou Capcom. Je n’en avais pas forcément conscience à cette époque, mais ils sont donc mes premiers souvenirs en rapport avec le Japon.

Les années 1990

Télévision, le Japon dans les écrans

Mon enfance a aussi été marquée par le média le plus influent de la deuxième moitié du XXe siècle. Je parle bien entendu de la télévision. Lorsque mes consoles de jeu n’étaient pas allumées, je passais mon temps à regarder des dessins animés.

Comme tous les Français de ma génération, l’émission « Club Dorothée » a bercé mon enfance. Ce programme a popularisé les animes japonais en France en diffusant des séries telles que Dragon Ball Z ou Sailor Moon.

Je passe tous les étés au Portugal, où est diffusé Rurouni Kenshin. Cette série devient l’une de mes préférées. Plus tard, la chaîne Canal+ me fait découvrir le travail de Shinichiro Watanabe avec Cowboy Bebop et Samurai Champloo.

Début des années 2000

Internet, une ouverture sur le monde

Entre deux parties en ligne de jeux vidéo, je me mets à regarder des animes en streaming avant qu’ils soient licenciés en France. C’était une autre époque où il n’y avait pas encore d’offres légales adaptées, comme Netflix aujourd’hui.

Avec mes camarades du collège, nous nous échangeons nos recommandations de shonens dans la cour de récré. C’est de cette façon que je découvre des séries tels que Naruto, One Piece, Bleach ou Death Note.

Internet me permet de trouver de nouvelles séries et des informations complémentaires concernant mes animes préférés. Cela ne me permet pas de devenir un expert en manga, mais j’en apprends beaucoup plus sur la culture pop japonaise.

Fin des années 2000

Ma “découverte” de la musique japonaise

Même si je connaissais déjà quelques génériques d’anime depuis mon enfance, c’est l’écoute entière d’un album du groupe Asian Kung-Fu Generation qui m’a poussé à vraiment m’intéresser à la musique japonaise. Je décide alors de me documenter un maximum sur les différentes scènes musicales au Japon.

Je découvre alors des artistes comme Boom Boom Satellites, Dragon Ash, MUCC… Je suis très vite submergé par tous ces groupes qui sont totalement inconnus en Europe. Le site Nautiljon devient ma source principale de contenus culturels.

2009 à 2012

Aiku Radio, mon premier projet en rapport avec le Japon

Mon intérêt pour la musique et pour le web en général m’a poussé à créer une webradio dédiée à la musique japonaise. Aiku Radio, c’était son nom, était mon tout premier projet web réalisé en solo.

Cette radio a émis pendant plusieurs années. J’ai notamment été aidé par quelques fans de culture japonaise, dont Paul, qui est devenu le rédacteur en chef du Journal du Japon.

Ce projet m’a obligé à constamment chercher de nouveaux artistes et à rester au fait des sorties d’albums et de singles au Japon. C’est quelque chose que j’essaie encore de faire aujourd’hui, même si je suis moins assidu.

2013 et 2015

Mes premiers voyages au Japon

Après avoir obtenu mon master à l’Université Paris 2, je décide de passer trois semaines au Japon pour décompresser avant de commencer mon premier emploi. Ces vacances sont très spéciales pour moi, puisque c’est la première fois que je quitte l’Europe.

J’avais beaucoup d’attentes concernant ce voyage. Mais une fois arrivé à Tokyo, je découvre un pays complétement différent de ce que j’imaginais. Cette destination est une véritable révélation. A tel point que je pense déjà à la façon dont je vais revenir avant même de décoller de l’aéroport d’Haneda pour rentrer à Paris.

Un an et demi plus tard, je reviens pour un second voyage de deux semaines. C’est une confirmation pour moi, je veux en découvrir plus sur la vie quotidienne japonaise.

Fin de 2015

La création de Nipponrama

Cela faisait plusieurs années que j’essayais de lancer mon blog, sans trouver vraiment le temps et la motivation de le faire vraiment. C’est en discutant du projet d’aller repartier une troisième fois au Japon avec Bastien que nous décidons de lancer Nipponrama.

J’achète le nom de domaine nipponrama.com le 13 novembre 2015, le jour des attentats de Paris au Stade de France, au Bataclan et dans les rues du 10e et 11e arrondissement. J’ai vécu cet événement comme un signe. Je comprends qu’au fond de moi je n’en peux plus de vivre dans cette ville qui me dégoute.

Cela faisait un moment que j’essayais d’émigrer ailleurs. J’avais postulé à des VIE (Volontariat Internationaux en Entreprise) à Singapour, au Pérou et au Japon. Les mois suivant les attentats, je décide d’entamer les démarches pour obtenir un visa vacances-travail au Japon. Un visa qui permet de partir un an à l’étranger sans avoir besoin de trouver un emploi au préalable.

2016

Une année avec un visa vacances-travail

Le 29 juin 2016, je quitte mes proches et mon emploi à Paris. C’est une véritable déchirure, mais j’en avais besoin. La décision la plus difficile de ma vie est prise : Je lâche tout pour partir vivre au Japon pendant un an.

Le 30 juin 2016, je débarque à l’aéroport de Narita et débute ainsi mon PVT au Japon. Je ne me doutais pas que j’allais vivre l’année la plus difficile mais également la plus enrichissante de ma vie. Je découvre (souvent dans la douleur) la vie quotidienne au Japon, qui est bien loin de ce qui transparait quand on est touriste.

Cette année m’a véritablement forgé, à tel point que j’ai du mal à reconnaître la personne que j’étais avant ce voyage. Cela peut sonner cliché, mais c’est ce visa vacances-travail qui m’a permis de véritablement entamer ma vie d’adulte responsable. Pour la première fois de ma vie, je ne pouvais plus compter sur ma famille et mes amis restés en France pour m’aider.

Depuis 2017

Une vie d’immigré au Japon

J’ai eu la chance de trouver un emploi qui a pu me sponsoriser mon visa de travail. Je vis encore à Tokyo. Cela me permet de voyager à travers le Japon dès que j’ai un peu de temps libre.

J’essaie d’écrire des articles plus longs qu’auparavant pour couvrir au tant que possible des sujets précis et ainsi faire du contenu de qualité. Cela me frustre vraiment de ne pas avoir plus de temps à consacrer à Nipponrama, car je n’écris pas autant d’articles que ce que je voudrais. Mais le blog est loin d’être mort, puisqu’il y a entre une et quatre nouvelles publications qui apparaissent tous les mois.

Pour ne rien arranger, je fais des missions en freelance dans le marketing numérique à côté de mon travail à temps plein et de mon activité de blogueur. Cela me permet d’acquérir de l’expérience rapidement.

A côté de tout cela, j’ai plusieurs projets en tête. Mais le temps n’est pas encore venu pour les dévoiler ici. 🙂

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